Marina TSVETAEVA
Auteurs
Littérature russe
Biographie
Marina Tsvetaeva (1892-1941), icône des lettres russes, devient rapidement après ses premiers pas en littérature une figure incontournable de la poésie. Elle publie sa première série de poèmes en 1910. En 1912, elle épouse un officier de l’armée russe, Sergueï Efron.
En 1922, elle quitte la Russie pour s’installer à Berlin, à Prague puis à Paris. Dix-sept années d’exil pendants lesquelles Marina Tsvetaeva mène un combat incessant pour la vie et la création. La vie n’a de sens pour elle qu’à travers l’écriture : la poésie avant tout, mais aussi prose, traductions, lettres, journal, carnets. Épuisant combat qui la rend austère, arrogante parfois, gaie quelquefois, désespérée presque toujours.
Son besoin d’être aimée, et surtout d’aimer, la pousse vers des relations épistolaires très fortes, avec des écrivains connus tels Pasternak, Rilke, mais aussi avec des inconnus – l’essentiel étant de dire, de se dire, de brûler, de donner. En 1939, elle retourne avec son fils Gueorgui Efron en URSS, dans l’idée de rejoindre son mari, devenu agent soviétique. Hélas, Sergueï Efron et leur fille Ariadna sont arrêtés et elle ne les reverra jamais. Grâce à Pasternak, elle obtient quelques contrats de traduction qui lui permette de survivre. En 1941, elle est évacuée à Elabouga en République Indépendante Tatare. Désespérée, usée par les privations, elle se suicide finalement le 31 août, laissant Gueorgui Efron seul.
Publiés aux Éditions des Syrtes:
Correspondance 1922-1936: Boris Pasternak (2005)
Cet été-là – correspondance 1928-1933: Nicolas Gronski (2005)
Le Cahier rouge (2011)
Les Carnets (2008)
Lettres à Anna (2003)
Lettres du grenier de Wilno (2004)
Poésie lyrique 1912-1941 (2015): édition bilingue en deux volumes, Poèmes de Russie (1912-1920) et Poèmes de maturité (1921-1941), et en coffret.
Extraits
Toute la poésie de Marina Tsvetaeva
Articles
Magazine littéraire, article d’Alexis Brocas, numéro 560 octobre 2015
Publié aux
Éditions des Syrtes
Biographie
Marina Tsvetaeva (1892-1941), icône des lettres russes, devient rapidement après ses premiers pas en littérature une figure incontournable de la poésie. Elle publie sa première série de poèmes en 1910. En 1912, elle épouse un officier de l’armée russe, Sergueï Efron.
En 1922, elle quitte la Russie pour s’installer à Berlin, à Prague puis à Paris. Dix-sept années d’exil pendants lesquelles Marina Tsvetaeva mène un combat incessant pour la vie et la création. La vie n’a de sens pour elle qu’à travers l’écriture : la poésie avant tout, mais aussi prose, traductions, lettres, journal, carnets. Épuisant combat qui la rend austère, arrogante parfois, gaie quelquefois, désespérée presque toujours.
Son besoin d’être aimée, et surtout d’aimer, la pousse vers des relations épistolaires très fortes, avec des écrivains connus tels Pasternak, Rilke, mais aussi avec des inconnus – l’essentiel étant de dire, de se dire, de brûler, de donner. En 1939, elle retourne avec son fils Gueorgui Efron en URSS, dans l’idée de rejoindre son mari, devenu agent soviétique. Hélas, Sergueï Efron et leur fille Ariadna sont arrêtés et elle ne les reverra jamais. Grâce à Pasternak, elle obtient quelques contrats de traduction qui lui permette de survivre. En 1941, elle est évacuée à Elabouga en République Indépendante Tatare. Désespérée, usée par les privations, elle se suicide finalement le 31 août, laissant Gueorgui Efron seul.
Publiés aux Éditions des Syrtes:
Correspondance 1922-1936: Boris Pasternak (2005)
Cet été-là – correspondance 1928-1933: Nicolas Gronski (2005)
Le Cahier rouge (2011)
Les Carnets (2008)
Lettres à Anna (2003)
Lettres du grenier de Wilno (2004)
Poésie lyrique 1912-1941 (2015): édition bilingue en deux volumes, Poèmes de Russie (1912-1920) et Poèmes de maturité (1921-1941), et en coffret.