Parution : mai 2000
ISBN 9782845450109 (2000)
Le Roman d’aventure paraît dans les pages de la Nouvelle Revue Française en 1913. « Jamais je n’écrirai rien d’aussi bon », déclarait André Gide lorsque Jaques Rivière fit paraître cet essai. Dirigé contre le roman naturaliste et le roman d’analyse « à la française », aux personnages et à la psychologie figés, ce manifeste passionné, même s’il va jusqu’à poser en modèle le Comte de Monte Cristo d’Alexandre Dumas, n’est pas un plaidoyer pour le roman feuilleton. Mais, comme celui-ci, le « roman nouveau » qu’il appelle de ses vœux, devra avoir pour loi la liberté, l’inattendu.
L’auteur se laissera porter par ses personnages et son récit où règne la découverte de « tout ce qu’il y a de prodigieux dans l’univers ». Prophétique, alerte et véhément, cet essai n’a rien perdu de sa fraîcheur au XXIe siècle. Et l’invitation qu’il lance aux écrivains de se mettre « en état d’aventure » demeure aussi actuelle qu’en 1913.