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Général Alexeï Broussilov
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Biographie
Alexeï Alexeïevitch Broussilov (1853-1926) est né à Tiflis (Géorgie), dans une famille noble, son père était général lieutenant. Alors qu’il est encore jeune officier de cavalerie, il participe à la guerre russo-turque de 1877-1878 sur le front oriental. Il est ensuite affecté à l’école des officiers de cavalerie où il sert jusqu’aux lendemains de la guerre russo-japonaise. Commandant du 12e corps d’armée à la veille de la Première Guerre mondiale, il est nommé dès le début des hostilités à la tête de la 8e armée russe, dirigée contre l’Autriche-Hongrie. Ses succès font de lui l’un des généraux les plus en vue de l’Armée impériale. C’est presque tout naturellement qu’il est promu commandant en chef des armées du front sud-ouest en mars 1916 et c’est en cette qualité qu’il dirige l’offensive victorieuse qui porte son nom. Rallié à la révolution de février 1917, il occupe de mai à juillet les fonctions de généralissime des Armées russes, avant d’être remplacé par le général Kornilov. Malgré son ralliement aux bolcheviks, il est arrêté en août 1918, puis libéré deux mois plus tard. Après la guerre, il va s’occuper des haras militaires et meurt en 1926.
Publié aux
Éditions des Syrtes
Biographie
Alexeï Alexeïevitch Broussilov (1853-1926) est né à Tiflis (Géorgie), dans une famille noble, son père était général lieutenant. Alors qu’il est encore jeune officier de cavalerie, il participe à la guerre russo-turque de 1877-1878 sur le front oriental. Il est ensuite affecté à l’école des officiers de cavalerie où il sert jusqu’aux lendemains de la guerre russo-japonaise. Commandant du 12e corps d’armée à la veille de la Première Guerre mondiale, il est nommé dès le début des hostilités à la tête de la 8e armée russe, dirigée contre l’Autriche-Hongrie. Ses succès font de lui l’un des généraux les plus en vue de l’Armée impériale. C’est presque tout naturellement qu’il est promu commandant en chef des armées du front sud-ouest en mars 1916 et c’est en cette qualité qu’il dirige l’offensive victorieuse qui porte son nom. Rallié à la révolution de février 1917, il occupe de mai à juillet les fonctions de généralissime des Armées russes, avant d’être remplacé par le général Kornilov. Malgré son ralliement aux bolcheviks, il est arrêté en août 1918, puis libéré deux mois plus tard. Après la guerre, il va s’occuper des haras militaires et meurt en 1926.
